Théâtre  |  1H40

Mais n’te promène donc pas toute nue ! / Dormez je le veux

deux pièces de Georges Feydeau

PRODUCTION Compagnie G. Bouillon CRÉATION 2019 MISE EN SCÈNE Gilles Bouillon
AVEC Frédéric Cherboeuf, Nine de Montal, Mathias Maréchal, Vincent Chappet, Camille Seitz et Paul Toucang DRAMATURGIE Bernard Pico DÉCOR ET COSTUMES Nathalie Holt
LUMIÈRES Alexandre Barthelemy MUSIQUES ET SONS Alain Bruel RÉGIE GÉNÉRALE Nicolas Guellier Création Novembre 2019 au Théâtre de Châtillon (92)- Tournée de fin Novembre 2019 à Mars 2020 (Antibes, Saint-Cyr-sur-Loire, Nogent-le- Rotrou, Cognières, Saint Germain en Laye, Charleville-Mézières, Le Grand Quevilly, Le Bouscat, Villeneuve-sur-Lot, La Châtre, Domaine de Bayssan/ Béziers, Epernay, Langon…)

À un train d’enfer, Gilles Bouillon (directeur du Centre Dramatique Régional de Tours de 2004 à 2013) met en scène des acteurs dont il exige une virtuosité à la hauteur de la folle gaîté, du tempo effréné, de l’horlogerie fine, de la pointe acérée des pièces du grand maître du vaudeville et de la farce conjugale, Georges Feydeau.

Dans Dormez, je le veux !, Justin le domestique, grâce à son talent d’hypnotiseur, se fait servir par son patron dont il fume les cigares… Le valet mène le jeu, redistribue les cartes du jeu social et dénonce ainsi de manière carnavalesque le système d’exploitation et de domination mis en place par la bourgeoisie de l’époque.

Clarisse, la protagoniste de Mais n’te promène donc pas toute nue !, est l’épouse d’un homme politique en vue. Dans ce milieu guindé de convenances, de préjugés et d’hypocrisies, elle manifeste une (presque) totale liberté de tenue et de langage. Loin d’être une ingénue ou une écervelée, son apparente légèreté lui permet une critique sans concessions du système parlementaire corrompu, des contrats de mariage, de la vie domestique, de la situation d’infériorité faite aux femmes.

 

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